Le 27 juillet dernier, Noah Sadiki faisait le choix fort de refuser Burnley pour l'Union Saint-Gilloise. Quelques semaines après son arrivée au Parc Duden, le Bruxellois de 18 ans a pris une autre décision très importante.
En effet le 7 septembre dernier, le couteau suisse du matricule 10 a fait ses débuts sous les couleurs de la République Démocratique du Congo. C'est à l'occasion d'un match amical entre l'équipe nationale U21 de la RDC et le Sparta Rotterdam (2-3) que l'ancienne pépite du Sporting d'Anderlecht a joué ses toutes premières minutes pour le pays dont sa famille est originaire.
Ceci-dit, Noah Sadiki peut encore choisir de représenter les Diables Rouges, à l'avenir. Reste désormais plus qu'à voir si le droitier d'un mètre quatre-vingt-trois vient de trancher définitivement ou bien s'il est toujours en pleine réflexion. Une chose est certaine: il n'y pas de mauvais choix dans ce cas de figure et il faut avant tout respecter la décision du joueur.
La CAN pour Sadiki ?
En janvier prochain aura lieu la Coupe d'Afrique des Nations. Compétition à laquelle prendra, bien évidemment, part la République Démocratique du Congo. Nul doute que si Noah Sadiki continue d'enchaîner les excellentes prestations, il aura alors toutes les chances de faire partie de la liste des Léopards qui tenteront de triompher en terre ivoirienne.
En ce qui concerne les coulisses du transfert du natif de Bruxelles, à l'Union, le troisième du dernier exercice n'a que déboursé 1,4 million d'euros. Une excellente affaire. Un investissement qui va plus que probablement rapporter ses fruits. Dans un premier temps sur le terrain et pourquoi pas, dans un second temps, dans les coulisses avec un top transfert. Et puis, ce n'est pas pour rien si Vincent Kompany a tenté de le ramener à Burnley, cet été.
Ce samedi, les Unionistes accueilleront Genk, dans le match comptant pour la septième journée de championnat. Une belle affiche en perspective entre ceux qui ne sont, la saison passée, pas passés loin du titre. L'Antwerp s'était, toutefois, montré plus chirurgical.