En décembre 2017, Marc Coucke a surpris le monde du football belge en reprenant le RSC Anderlecht. Mais cette prise de contrôle n'a pas été un succès pour l'instant. Les résultats sportifs sont décevants, les problèmes financiers continuent de hanter le club et les luttes internes s'accumulent.
Coucke lui-même a eu sa part dans ce malaise. Surtout au cours de ses premières années en tant que propriétaire principal, il a commis des erreurs tant dans la politique sportive que dans le choix du personnel. L'homme d'affaires a donc décidé de prendre du recul et de laisser la gestion quotidienne à d'autres. Ce n'est que par le biais du conseil d'administration qu'il s'affirme encore. Entre-temps, il a également injecté beaucoup d'argent dans le club afin de maintenir le RSCA loin du gouffre financier. Malgré cela, il est le bouc émissaire d'une partie des supporters et beaucoup d'entre eux auraient préféré un autre acheteur.
Mais Etienne Davignon, qui a été étroitement impliqué dans la vente du club en tant qu'actionnaire, révèle dans une conversation avec Trends qu'il n'y avait pas d'autre option à l'époque. "Il n'y avait pas d'alternative. Tout a été fait de manière professionnelle, avec une salle de données virtuelle et ainsi de suite, selon les règles régissant la vente d'une société ordinaire. Et sur cette base, l'offre de Coucke était la meilleure", affirme Davignon.
SANS CONDITIONS
Cependant, les noms d'autres acquéreurs possibles circulaient. Celui du patron de l'Antwerp, Paul Gheysens, par exemple. Le constructeur de Ghelamco aurait offert encore plus que Coucke. "Non, ce n'était pas le cas. Il n'y avait qu'une seule offre finale sans conditions, et c'était celle de Marc Coucke. Les autres étaient conditionnelles. Celles-ci devaient encore être négociées. Et pour le propriétaire, il vaut mieux avoir un oiseau dans la main que deux ou dix dans les airs", a déclaré Davignon.