"Plus de cent mille supporters dans nos stades et un million de fans devant la télévision ont vibré dimanche soir avec le dénouement sportif passionnant de la saison régulière de la Jupiler Pro League. Mais une trentaine de personnes ont pensé qu'il était nécessaire de gâcher ce plaisir", déplore dans Het Nieuwsblad (https://cutt.ly/8FvHXNl) le CEO de la Pro League Lorin Parys.
"Ce n'est tout simplement plus acceptable, et ces personnes n'ont plus leur place dans nos stades. Si nous voulons développer le football et le garder attrayant pour les fans et les familles, cette ligne doit être limpide. La sécurité est une priorité pour moi. C'est pourquoi je travaille actuellement avec toutes les autorités compétentes sur des sanctions plus strictes que nous introduirons avec tous nos clubs au début de la nouvelle saison".
En attendant La Pro League inflige immédiatement une amende de 50.000 euros au Beerschot.
"Le rapport du délégué du match confirme que les supporters du Beerschot étaient à l'origine de l'arrêt prématuré du match", justifie Parys.
En ce qui concerne le résultat sportif et les éventuelles sanctions disciplinaires, les autorités de la Royale fédération belge de football (RBFA) sont compétentes, car le match a été définitivement arrêté par l'arbitre (Alexandre Boucaut, ndlr).
Le parquet fédéral dispose de sept jours pour lancer une action sur la base du rapport du délégué de match. Le conseil disciplinaire convoque ensuite les parties au moins sept jours à l'avance. Une fois la décision prise, celles-ci ont toujours la possibilité de faire appel devant la Cour belge d'arbitrage pour le Sport (CBAS).
"Avec les play-offs en vue, il est dans l'intérêt des supporters et des clubs d'avoir des éclaircissements concernant les points de l'Union dès que possible", a encore déclaré Parys. "Je ne doute pas que les autorités fédérales se prononceront rapidement avec un oeil sur le calendrier sportif. J'ai entre-temps également pris contact avec les clubs concernés. Tous veulent des éclaircissements dès que possible. Nous espérons donc une décision rapide...", a conclu Lorin Parys.