0-3 ! L'Antwerp n'a pas fait le poids contre Fenerbahce, jeudi soir dans un stade du Bosuil désespérément vide - merci les supporters hooligans - dans le Groupe D de l'Europa League de football.
Eliminés, 2-1, de la Coupe de Belgique par Westerlo en seizièmes de finale, il ne reste plus que le championnat aux anversois, troisièmes avec 24 points, avant de recevoir Anderlecht, sixième avec 21 points, dimanche soir (18h30).
En attendant l'entraîneur Brian Priske (44 ans) se retrouve un peu sur le grill.
"On avait bien commencé contre ces Turcs, avant d'être pris à froid", analyse l'ancien latéral droit de Genk et du Club Bruges. "Ils sont individuellement très forts, mais cela n'explique pas les manquements défensifs dont ils ont profité. J'ai pu un peu remettre les choses en place à la mi-temps, mais en football il faut marquer des buts. Sinon il ne sert à rien d'avoir le contrôle d'un match. Et c'est justement cette incapacité à concrétiser les occasions qui a permis à Fenerbahce de préserver son avance en seconde période. Dommage, parce qu'il y avait un bon coup à jouer", regrette Priske.
L'entraîneur danois ne se sent pas pour autant menacé. "Il y a bien sûr une pression qui pèse sur mes épaules", admet-il, "mais la plus forte est celle que je me mets moi même. Je ne vais pas tout changer parce qu'on a perdu un match. On va bien au contraire continuer à travailler de la même façon, et avec la même intensité. Ce n'est pas moi qui compte, mais le club..."
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