L'annonce de la réforme fiscale pour le sport de la part du gouvernement a fait l'effet d'une bombe dans le monde du football, qui devrait être particulièrement impacté.
La Pro League est d'ailleurs à l'oeuvre pour permettre aux clubs d'absorber avec un maximum de sérénité l'impact de la réforme. Car Pierre François estime à 25 à 26 millions le coût pour les clubs.
Un groupe de travail comprenant un représentant d'un grand club, un représentant d'un club hors top 7 et le manager des licences a été constitué autour du directeur général, Pierre François.
Comme l'explique ce dernier, l'idée est de trouver une solution lundi prochain afin de la présenter au conseil d'administration le 10 novembre. "Tous nos clubs sont des sociétés belges, tous ses employés, joueurs compris, sont payés sous le régime belge, sans système de droit à l'image, sans distribution de dividende. Nous payons des sommes importantes au football amateur. Il est utile de rappeler ces informations peut-être ignorées. La Pro League ne se résume pas à quelques gros contrats et à des commissions versées à des agents. Nous ne sommes pas le symbole de l'injustice fiscale. Mais il est vrai que le régime actuel est favorable pour les joueurs, ce qui nous permet d'être compétitifs", a tenu à souligner François.
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