"Je peux comprendre qu'on accorde une indemnité à ces clubs", admet le président de Heur-Tongres (Nationale 2) Steven Van Geeteruyen dans Het Belang van Limburg (https://bit.ly/38EQX2c), "mais je pense que les clubs qui vont jouer devraient recevoir au moins autant..."
Personne, sauf le le président de Heur-Tongres, qui lui compte bien aller défier La Gantoise, finaliste de l'édition 2018-2019 de l'épreuve, le mercredi 3 février à 18 heures.
"Oui, on va jouer", dit-il, "parce que le sport passe avant le financier à nos yeux. Mais il ne faut pas se moquer de nous. THES va toucher 25.000 euros, Brakel et Liège dont les matches contre le Club Bruges et Anderlecht seront télévisés en direct auront droit à 31.000 euros, tandis que Lokeren/Tamise (qui reçoit Saint-Trond, ndlr), et Heur-Tongres n'auront rien, sauf en cas d'improbable victoire. Je pense que le principe d'égalité est violé. Nous avons dû acheter 275 tests à 8,50 euros (il semblerait que les joueurs du club paient eux mêmes leurs tests, ndlr) et le déplacement en autocar va également nous coûter de l'argent. J'ai donc envoyé un e-mail à la Pro League pour me plaindre de cette situation, et exiger réparation. J'attends la réponse..."
De son côté le président de THES Wendy De Wit se dit désolé de devoir renoncer à défier Genk, mais ne crache pas sur les 25.000 euros.
"Ils sont les bienvenus", avoue-t-il. "Notre équipe première n'a pas le droit de s'entraîner mais si vous voulez mon avis, le championnat ne reprendra de toute façon pas. Je vous rappelle en effet que les clubs amateurs refuseront de rejouer sans public, et sans buvette..."
Heur-Tongres se prépare pendant ce temps là en vue de la coupe, et disputera trois matches de préparation dans cette optique: contre Liège le 19, Anderlecht U21 le 23 à 18 heures au Eburons Dome et Lokeren-Tamise le 29...