Neuf clubs amateurs doivent rencontrer des professionnels les 9 et 10 janvier prochains en seizièmes de finale de la Coupe de Belgique et cela pose un énorme problème.
Les Ministres des Sports des deux régions ont accepté de considérer la compétition comme professionnelle afin de permettre aux amateurs de jouer mais cela ne résoud pas grand-chose.
Pour pouvoir s'entrainer et jouer, il faudrait en effet que les joueurs soient testés toutes les semaines, ce qui coûte très cher. Il faudrait aussi que les clubs retirent les professionnels du chômage technique alors qu'ils n'ont pas de recette.
Le FC Liège n'hésitera pas à se plier aux règles pour recevoir Anderlecht. "Ca va nous coûter de l'argent mais nous sommes un club de football, pas une entreprise", dit son directeur, Pierre-Laurent Fassin, dans Het Laatste Nieuws.
Les autres sont moins catégoriques, même si la Pro League accepte de payer le test covid d'avant-match. "Je dois avant tout veiller à ce que mon club survive", dit Wendy De Wit, présidente de Thes Sport, qui reçoit Genk. "Si on nous oblige à jouer, on va y laisser notre culotte. Si la Pro League veut nous considérer comme des pros, elle doit nous payer comme des pros."
Le président de Dessel Sport, qui affronte le Beerschot, est du même avis. "Tous ces frais pour un match... C'est insensé. Car qui nous garantit qu'on rejouera en février. Je préférerais qu'on nous donne une compensation pour déclarer forfait."
Lundi, la Pro League avait évoqué un montant de 12.500 euros par club mais le lendemain, cette solution est tombée à l'eau. Il faudra attendre lundi prochain pour en savoir plus.