Anderlecht vient de vivre deux saisons sportivement médiocres. Comme les chiffres sont dans le rouge vif, le club ne pourra pas effectuer de transferts ronflants. Pour l'ancien gardien mauve Filip De Wilde, ce n'est peut-être pas plus mal.
"Lorsque j’étais conseiller sportif à Beveren il y a cinq ans, c’est quand nous n’avions pas un franc que nous prenions les meilleures décisions car nous étions obligés de nous montrer inventifs", a rappelé De Wilde à La Meuse. "Quand cela a mieux tourné avec les éclosions de Zinho Gano et Ryota Morioka, les dirigeants ont recommencé à jeter l’argent par les fenêtres. Je constate un peu le même phénomène actuellement à Bruges, prêt à mettre des millions pour un joueur."
"Le retour de Vincent Kompany était un coup fantastique mais, au final, quelle déception! Ne pas jouer le titre est une chose, louper les playoffs et finir huitième en est une autre. Surtout après avoir fait de telles dépenses pour des gars comme Nasri, Chadli… J’ai aussi connu des périodes sombres avec le Sporting, notamment en 1998 lorsque seule une tête croquée de Taument nous qualifia in extremis pour l’Europe. Mais nous n’avions jamais touché le fond à ce point-là."
"Les misères ont commencé quand l’ancienne direction a élargi le noyau avec de plus en plus de joueurs moyens, indignes de la maison. Ces derniers mois, le réalisme de Frank Vercauteren m’a redonné l’espoir mais il y a encore énormément de lacunes."
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