Ces dernières années, Anderlecht n'a pas souvent réussi à mettre en valeur les joueurs qu'il a amenés chez lui. Ryota Morioka rentre dans cette catégorie: brillant à Waasland-Beveren, il s'est planté au Parc Astrid avant de renaître à Charleroi.
"Je ne veux pas oublier Anderlecht, parce que j’ai progressé même si je n’ai pas reçu assez de temps de jeu. Si j’étais venu directement de Beveren à Charleroi, je n’aurais peut-être pas pu jouer comme numéro 6. J’ai appris à faire beaucoup de travail défensif à Anderlecht", a reconnu Morioka à Sport/FootMagazine.
"Avec Clement, on n’avait pas de tactique. Enfin… Défensivement, on en avait, mais avec le ballon, on pouvait créer des choses. On avait de la liberté. Moi, j’aime ça. À Anderlecht, que ce soit offensivement ou défensivement, nous avions des mouvements qu’on devait faire. C’était la grande différence. Il suffit de regarder les statistiques. Quand j’étais à Beveren, je donnais plus d’assists que je ne marquais de buts. À Anderlecht, j’ai marqué quelques buts, plus que donné d’assists. C’est bien la preuve que mon jeu avait changé."
Le vote: Anderlecht a-t-il mal géré Morioka?