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La plainte en référé de Malines dans l'affaire qui l'oppose à l'Union belge de football en matière de falsification présumée de match ne sera jugée que le 23 mai. Entretemps, l a chambre d'appel de la Commission des Litiges poursuit son travail.
Ce samedi, elle entend les plaidoiries d'Olivier Myny, des agents de joueurs Dejan Veljkovic, Evert Maeschalck, Walter Mortelmans et Thomas Troch ainsi que des parties volontaires à la cause. Veljkovic (qui ne peut pas parler car il est repenti) n'est pas là: il est représenté par son avocat.
Le premier à s'exprimer est l'avocat du Beerschot. "Il est temps d'appeler les choses par leur nom", dit-il, estimant qu'en lisant bien le dossier, on comprend que Waasland Beveren a été approché par Malines pour truquer le match. En expliquant qu'il lui revaudra ça plus tard. "Si les clubs se rendent mutuellement des services, il n'y a plus de championnat", dit-il. Pour lui, Waasland-Beveren est donc complice. "Les deux clubs ne tentent même pas de se défendre sur le fond de l'affaire mais sur la forme, ils méprisent les amateurs de football."
L'avocat de Tubize est d'accord: "On s'en prend même au coordinateur de l'enquête, qui a fait un boulot titanesque. Nous demandons juste l'application du règlement: Malines doit descendre en D1 amateurs car le jugement aura lieu alors que Malines est toujours en 1B."
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