Marc Coucke est un président à part. Juste avant le coup d’envoi, il est descendu sur la pelouse pour aller saluer les supporters anderlechtois. A Ostende, il s'est souvent montré exubérant et s'est même affiché avec les supporters. A Anderlecht, il n'a pas encore pris place dans le kop mais il n'en est pas moins épileptique.
A Eupen, Coucke était assis près de la tribune de presse. "Sie haben schrik!" (ils ont peur) a-t-il lancé quand les Eupenois ont commencé à accuser le coup en seconde période dans un dans un allemand imparfait mais le message était clair. A chaque attaque, il encourageait le joueur par le prénom: "Aller Sven, Aller, Andy, Aller Musi ..." ou quand Saief ralentissait un contre: "Kenny, donne cette balle! Concentré les gars, concentrés!" "Ein, zwei, drei" (un, deux, trois) après le 2-1 de Santini.
Au moment où l'arbitre indiquait le temps supplémentaire: "Au moins six minutes, ref, ça ne peut pas être autrement." Et puis quand Santini voulait remonter sur le terrain après avoir été soigné: "Ref, ref, ref, regarde!"