Les Red Flames étaient sur le point de réaliser un exploit incroyable. Elles entamaient la 90e minute avec une avance de 1-2 sur le terrain du champion du monde, l’Espagne. Mais dans le temps additionnel, tout a basculé et le match s'est terminé sur un cruel 3-2. La sélectionneuse Elisabet Gunnarsdottir était fière, mais aussi très attristée.
L’Espagne a évidemment dominé et méritait sa victoire au vu des nombreuses occasions, mais les Red Flames ont aussi livré une belle prestation. Elles ont joué à un très haut niveau et se sont battues avec acharnement. Elles méritaient sans doute mieux qu’une défaite aussi frustrante et douloureuse.
"Je ne peux pas décrire à quel point je suis déçue. J’ai juste envie de pleurer. Perdre un match, c’est une chose, mais la manière dont cela s’est passé... Encaisser deux buts dans les dernières minutes, c’est extrêmement décevant. Nous affrontions l’Espagne, donc nous savions que tout pouvait arriver à tout moment. Mais nous avions un plan, et mes joueuses l’ont parfaitement exécuté", a déclaré Gunnarsdottir à Sporza.
Gunnarsdottir déçue mais fière
Elle pouvait donc être fière de son équipe. "Il y a tellement d’éléments positifs à retenir, même si le sentiment dominant est la frustration. Je suis tellement fière de cette équipe."*
La défenseuse Sari Kees partageait également cette déception. Elle a dû énormément travailler à l’arrière, mais les Flames, épuisées, n’ont pas pu éviter ce but décisif en toute fin de match. Elles étaient si proches...
"Ce que je retiens surtout ? Beaucoup d’engagement, d’intensité, d’efficacité… Et nous avons bien fait les choses. Ce premier match sous notre nouvelle sélectionneuse est donc positif, elle nous donne beaucoup de confiance", a-t-elle conclu.