Quand on s'engage dans un club, on a évidemment envie de pouvoiy y être bien accueilli. Mais il y a des circonstances qui peuvent rendre les choses plus compliquées.
Il y en a un qui savait que ce ne serait pas simple pour lui mais qui a tout de même décidé d'accepter l'offre faite par Anderlecht et qui a dû affronter la protestation des supporters avant même d'avoir fait quoi que ce soit.
Pas le bienvenu
Il faut dire qu'il y a plusieurs raisons pour lesquelles les fans bruxellois peuvent en avoir après Olivier Renard. Premièrement son passage au Standard, comme joueur puis dans l'équipe dirigeante. Ensuite le fait d'avoir été cité dans l'affaire "Mains propres" qui a sécoué le football belge.
De retour en Belgique après un séjour au Canada en tant que directeur sportif, l'ancien gardien a toutefois engrangé pas mal d'expérience et notamment dans le recrutement avec des moyens limités. Une expérience qu'il veut mettre au service d'Anderlecht désormais.
Faire taire les sceptiques
Quant à l'accueil compliqué des supporters, il déclare à la Dernière Heure : "Je ne m'attendais pas à être invité à un barbecue." Conscient qu'il va devoir faire ses preuves pour faire taire les sceptiques, son premier exament aura lieu en janvier, quand il faudra trouver les joueurs pour renforcer le groupe.
Renard avait expliqué s'être mis au travail dès sa nomination et avoir notamment envie de consulter le coach pour travailler de concert avec lui pour trouver les meilleures solutions possibles. Rendez-vous dans quelques mois pour un premier bilan et pour voir si les chants et les banderoles contre lui ont cessé ou non au Lotto Park. D'ici là, c'est surtout un travail de l'ombre qui sera effectué.