Pour la Roma, après la défaite à l'Hellas Vérone en championnat, il y avait l'occasion de se reprendre avec une rencontre à l'Union Saint-Gilloise en Europa League.
Et si les Giallorossi réussissaient à ouvrir le score juste après l'heure de jeu suite à une erreur d'Anthony Moris, Mac Allister allait réussir à égaliser. Dans le chef des Italiens, il y avait donc de la déception.
"Nous sommes des professionnels"
"Avons-nous perdu l'envie de jouer au football ? Non, nous sommes des professionnels et nous essayons de proposer sur le terrain ce que l'entraineur nous dit, mais les résultats dans le football nous affectent", déclarait le buteur, Gianluca Mancini, à l'issue de la rencontre.
"C'est normal d'être déçu, mais il ne faut pas s'en vouloir ou chercher des alibis. Il faut faire quelque chose de plus, ne pas baisser les bras et essayer dès dimanche de ramener des points, ce qui est le plus important", ajoutait-il.
Quant à savoir ce qu'il en est de l'état d'esprit du président Friedkin, il déclare : "Je suis payé pour être footballeur, j'essaie de faire de mon mieux. Le président fait ses choix, les affaires de l'entreprise ne dépendent pas de moi. Nous avons donné notre avis, mais seulement parce qu'on nous l'a demandé."
"Les yeux des adversaires terrifiés"
"Dans ce vestiaire, il y a de grands champions et surtout des hommes, je suis plus avec mes coéquipiers qu'avec ma famille. Pour moi, ils sont tous des leaders par leur comportement, en ce moment je peux me sentir déprimé parce que c'est un moment triste et que les résultats ne viennent pas, mais ce groupe fait de son mieux", d'ajouuter encore Mancini.
Avant d conclure : "Nous avons marqué à la 62e minute, il faut essayer de comprendre le moment mais cela peut être positif car si vous gardez les matchs en équilibre, il suffit d'une erreur. Nous avons marqué sur un corner et cela fait mal car en ce moment seuls les trois points comptent, et aujourd'hui il y avait beaucoup de supporters qui nous donnent toujours quelque chose en plus. Je parle toujours aux gars des nuits en Europe où je voyais les yeux des adversaires terrifiés, c'est à nous de ramener cela."