Avec une victoire 9-2 lors de la première rencontre de Ligue des Champions, les choses s'annonçaient sous les meilleurs auspices pour le Bayern Munich.
Le déplacement à Aston Villa allait toutefois donner un signal d'alerte pour les Bavarois et ce mercredi, ce signal s'est transformé en gifle à Barcelone. Une rencontre lors de laquelle les Allemands auront pris l'eau mais auront tout de même cru qu'il était possible d'inverser la tendance.
Le Bayern y a cru
"À la mi-temps, nous pensions que tout irait bien. Que nous allions marquer deux ou trois buts de plus", confiait ainsi Vincen Kmpan à Gilles De Bilde à l'issue de la rencontre. Un coach qui pensait avoir les cartes en main pur l'emporter.
"Pendant une demi-heure en première mi-temps, j'ai senti que nous pouvions gagner. Nous étions vraiment bien dans le match et nous avions même le contrôle. Nous nous sommes créés beaucoup d'occasions", analysait Kompany.
Là où le match a basculé
Avant de poursuivre : "Le match a basculé sur les deuxième et troisième buts contre. Bien sûr, ce n'était pas suffisant, mais il est encore trop tôt pour faire une analyse correcte et complète. Il s'est passé beaucoup de choses au cours de ce match."
Pour le Belge, ce qui a fait la différence c'est le but du 2-1, sur lequel Fermin Lopez a poussé Kim Min-jae dans le dos : "J'avais clairement une opinion différente et à ce moment-là, nous étions la meilleure équipe, mais je ne veux pas non plus blâmer l'arbitre. Ce serait un peu trop facile."
Et Kompan de conclure : "À la mi-temps, nous sommes rentrés au vestiaire en pensant que nous allions marquer deux ou trois buts de plus. Mais nous avons peut-être été un peu moins tranchants que d'habitude et contre une équipe comme Barcelone, c'est puni. L'efficacité est toujours de mise à ce niveau."