Tedesco fait le point sur l'affaire De Bruyne. Réglé ?

Pour les Diables Rouges, il y a deux rencontres de Ligue des Nations au programme la semaine prochaine. Une double confrontation pour laquelle Kevin De Bruyne ne sera pas là. 

Un joueur qui n'a pas hésité à faire savoir sa façon de penser à la fin de la rencontre en France en septembre. Après avoir tapé du poing sur la table à la mi-temps, il avait critiqué ouvertement ses coéquipiers après la défaite. 

"Nous en avons parlé"

Depuis, les choses se sont apaisées. C'est Domenico Tedesco qui en a parlé en conférence de presse. "Nous en avons parlé", a d'abord déclaré l'Ialo-Allemand au sujet du rapport avec le capitaine, qui avait lancé un "J'arrête" à Franky Vercauteren sur la pelouse de Lyon.

"Comme je l’ai dit après le match. Kevin est un grand joueur mais aussi il a une grosse personnalité. Il prend ses responsabilités. Nous avons été très contents de la manière dont il a mené l’équipe pendant l’Euro", de poursuivre Tedesco au sujet du joueur de Manchester City.

"Il prend ses responsabilités"

"C’est notre capitaine. Et un capitaine peut parler à l’équipe d’une certaine façon. Il n’a mentionné aucun nom. Bien sûr, c’est quelqu’un d’émotif, qui veut gagner. Tous ces éléments ont conduit à ces déclarations", explique encore le sélectionneur.

"Je pense que ce n’était pas vraiment un sujet important. Les médias en ont fait beaucoup, parce que c’est Kevin De Bruyne qui parle. J’en ai parlé aux joueurs. Ils n’en ont pas fait tout un plat. Ce n’est pas un sujet dans le vestiaire. Ce genre de mots peut amener à quelque chose de plus grand", explique encore Tedesco.

Avant de conclure : "On peut toujours faire mieux. On peut faire plus. On peut presser de manière plus intense, plus longtemps. Je ne sais pas si c’est possible de le faire pendant 90 minutes. Mais dans certaines situations, je comprends totalement ce que le capitaine a mentionné. C’est compréhensible. Est-ce que je suis d’accord avec Kevin ? Oui. Dans certaines situations en tout cas. Certains n’apprécient pas cette manière directe de parler. Ce n’est pas mon cas."