La Jupiler Pro League ne fait pas partie des meilleurs championnats européens, ce n'est un secret pour personne.
Toutefois, certains clubs arrivent régulièrement à s'illustrer sur la scène européenne et à mettre quelques-uns des plus grands clubs de la planète en difficulté par moments. Mais si le championnat belge s'illustre, c'est aussi pour une raison dont il se serait bien passé.
Le dernier encore en lice
Avec le licenciement de Miron Muslic par le Cercle de Bruges ce lundi, le championnat ne possède plus aucun entraineur qui était présent au début de la saison 2023-2024. Nommé en septembre 2022, il aurait pu être le seul à boucler une deuxième saison complète, ce qui ne sera donc finalement pas le cas.
Comme le note la Dernière Heure, dans le top 10 des championnats européens, aucun autre ne fait pire que la Jupiler Pro League dans le nombre d'entraineurs utilisés et même si certains comme Blessin, van Bommel, Vanhaezebrouck ou Fink, sont partis d'eux-mêmes, la plupart sont remerciés avant la fin de leur contrat et souvent avant d'avoir effectué une deuxième saison.
Manque de stabilité
Difficile sans cette stabilité de viser plus haut, surtout dans un championnat où les budgets ne permettent pas le recrutement massif de renforts durant les marchés des transferts.
Mais la question qui se pose est de savoir pourquoi la Belgique consomme autant d'entraineurs. Est-ce lié au système de playoffs, qui n'est pas présent dans les championnats plus huppés ? Pas impossible. Avec des objectifs à plus court terme, le bilan peut être fait plus rapidement et la direction décider de changer de coach si les résultats ne suivent pas les attentes.
Même si des résultats moyens peuvent coûter de l'argent, comme une non-participation à une compétition européenne, par exemple, le licenciement des entraineurs a aussi un coût qu'il faut assumer et qui peut peser sur le budget d'une équipe.