La saison dernière, Charleroi connaissait une phase classique particulièrement compliquée.
La direction prenait alors la décision de se séparer de Felice Mazzù, le remplaçant par un Rik De Mil libéré de son contrat dans les circonstances que l'on connait.
Charleroi dans le top 6 ?
Le coach redressait alors la barre et permettait aux Zèbres de se sauver sans difficulté. C'est sur la bonne lancée des playdowns que le Sporting a entamé la nouvelle saison et a réussi à se hisser sur le podium après sept journées de championnat.
De quoi permettre au club de rêver d'une place dans le top 6 à l'issue de la phase classique ? "C’est beaucoup trop tôt", déclare à la RTBF un Rik De Mil réaliste.
"On n’en est pas encore là. On joue bien depuis le début de saison, mais on n’est pas encore assez constant. Surtout contre les équipes du top 6. La première période à l’Antwerp n’a pas été top et face à l’Union, on n’a pas joué notre meilleur football non plus… On est en train de grandir. L’objectif est de faire mieux que la saison dernière", ajoute le coach.
Serial scorer
Ce qui fait surtout la différence par rapport à la saison dernière, c'est l'attaque, qui est une des meilleures du royaume. Grâce notamment à un Daan Heymans qui trône en tête du classement des buteurs.
"Le problème était surtout mental chez Daan. À mon arrivée, l’équipe doutait énormément. Ce n’était pas facile de jouer à domicile, devant des supporters exigeants. Il ne se sentait pas bien", confie De Mil.
Avant d'expliquer comment il a fait changer les choses : "Je lui ai dit d’être plus positif, car il multipliait les gestes de dépit. Mais ce n’est pas un grand râleur, c’est un gagnant. On a travaillé là-dessus, en plus de la tactique globale, et il marque désormais plus de buts."