À l'Union Belge, la situation est actuellement compliquée. Alors que la Ligue des Nations va débuter, pas mal d'inquiétudes subsistent.
Pour comprendre pourquoi les choses ne se passent pas bien, il faut remonter au début de l'été, quand Vincent Mannaert a été près de signer à l'Union Belge pour redresser la situation sportive. Fort de son expérience au Club de Bruges, il était vu comme l'homme de la situation.
Une situation tendue
D'autant que les choses avaient été clarifiées, notamment concernant ses problèmes d'alcool et son implication dans l'opération "Mains propres". Et puis il était d'accord de revoir son salaire considérablement à la baisse.
Le point de rupture est apparu quand Mannaert a expliqué qu'il voulait rendre des comptes uniquement à la commission des sports alors que le CEO Piet Vandendriessche voulait que rapport ne soit fait qu'à lui.
Pour lui, rendre compte à la commission des sports c'était mettre dans les mains des clubs professionnels la politique relative aux Diables Rouges, alors que ça ne devrait selon lui dépendre que de la fédération. Après un dernier entretien mi-août, Mannaert a fini par retirer sa candidature.
Au final, le dossier Mannaert aura fait remonter pas mal de problèmes dans l'organisation interne. La situation financière apparait beaucoup moins bonne que ce que l'on pensait et les clubs professionnels pointent du doigt le manque de flexibilité et le manque de prise de décision du CEO. Le fait que Vandendriessche ait menacé à trois reprises de s'en aller a également été mal vu.
Quoi qu'il en soit, l'atmosphère de travail est mauvaise et de nombreux employés sont occupés à postuler ailleurs car ils voient un avenir sombre à Tubize. Vandendriessche n'est pas vu comme le meneur d'hommes attendu, même si ses qualités sont reconnues.