Le Club de Bruges espère mettre fin à une crise latente contre l'Antwerp ce dimanche. En arrière-plan, à Westkapelle, les habituels problèmes de transfert ne sont pas les seuls à se poser pendant le mercato d'été. En effet, le dossier du stade continue de retenir l'attention.
Le fait que le champion national souhaite depuis longtemps construire un nouveau temple du football est désormais bien connu, tout comme les nombreux obstacles auxquels il a été confronté ces dernières années. Plusieurs pistes, par exemple, ont toutes échoué pour diverses raisons. C'est pourquoi les Blauw and Zwart souhaitent désormais construire sur le site de l'Olympia, à côté de l'actuel stade Jan Breydel. Mais les habitants de la région s'y opposent depuis un certain temps déjà.
Club contre résidents locaux
Ils craignent notamment des problèmes de circulation si la capacité est portée à 40 000 spectateurs. Le Club a récemment reçu le feu vert du gouvernement flamand, après quoi les opposants ont décidé de faire appel au Conseil du contentieux des permis, comme il y a trois ans. À l'époque, les riverains avaient obtenu gain de cause, mais il reste à voir s'ils auront à nouveau raison cette fois-ci.
La pétition a été signée par à peine 20 personnes, bien moins que les 300 dont le porte-parole Toon Van Moerbeke parlait encore il y a un mois. Dans une conversation avec Het Nieuwsblad, il a toutefois donné une explication à cette situation. « Ils préfèrent ne pas se faire connaître parce qu'ils craignent d'être assaillis par les supporters. Mais pour être clair, l'appel est bien soutenu, y compris financièrement. »
Soutien du collège des échevins
Comme un certain nombre d'autres opposants au projet, M. Van Moerbeke lui-même a été vivement critiqué sur les médias sociaux lorsque leurs noms ont été rendus publics dans l'arrêt de 2021. D'ailleurs, même à ce moment-là, le recours n'avait été signé que par 16 personnes, ce qui s'est avéré suffisant. En effet, légalement, le nombre de pétitionnaires n'a pas d'importance pour le Conseil du contentieux du permis d'urbanisme, qui se contente de vérifier si la procédure requise a été suivie correctement.
Le conseil communal de Bruges reste unanimement favorable au dossier, confirme l'échevin Franky Demon. Reste à savoir si Van Moerbeke et consorts, qui ont déposé un volumineux document de 113 pages auprès du gouvernement flamand, du Club et de la ville de Bruges pour faire suspendre et annuler le permis, auront à nouveau gain de cause. La date à laquelle le verdict sera rendu n'est pas connue, selon le journal, qui note que la dernière fois, il a fallu plus d'un an.