Les engagements de 777 Partners envers le Standard de Liège semblaient prometteurs il y a deux ans, mais ils se sont révélés être des promesses vaines. Malgré les déclarations enthousiastes de Josh Wander et de son équipe, les résultats concrets se font attendre. Ils avaient ainsi déclaré: "Notre objectif est de faire passer le Standard de Liège au niveau supérieur, sur et en dehors du terrain. Cela passe par la création d'une structure qui établit des fondations solides pour un succès durable". L'idée initiale était de propulser le Standard vers de nouveaux sommets, tant sur le plan sportif que financier, mais la réalité est bien différente.
Une galaxie de clubs avec des moyens différents
Dès le départ, 777 Partners affirmait ne pas vouloir établir de hiérarchie entre les clubs qu'ils possédaient, mais la différence de traitement entre le Standard et le Genoa en dit autrement. Les investissements massifs se sont orientés vers l'Italie, laissant le Standard dans une situation financière délicate sans réelle perspective d'amélioration. Une fausse promesse donc pour le groupe américain qui voulait d'abord s'occuper de la santé financière du club.
Un stratégie financière complètement ratée
L'objectif principal était de stabiliser les finances du club et de générer des revenus supplémentaires, notamment par le biais de succès sportifs et de qualifications européennes. Cependant, le manque d'investissement dans l'aspect sportif a conduit à l'accumulation de dettes plutôt qu'à des bénéfices.
Aucun match européen sous 777
Quant à la promesse de ramener le Standard sur la scène européenne dans un délai de trois ans, elle semble être restée lettre morte. Malgré les affirmations optimistes, la réalité sur le terrain n'a pas suivi le discours des propriétaires américains. Ce manque d'investissement pour créer une équipe compétitive afin de pouvoir jouer sur la scène européenne avait poussé Ronny Deila à quitter le club pour rejoindre le FC Bruges.
777 Partners presque invisible à Liège
En ce qui concerne la présence de la direction de 777 Partners à Sclessin, elle s'est avérée sporadique, voire inexistante. Les rares apparitions de Josh Wander ont été suivies d'une absence prolongée, laissant les acteurs du club dans le flou quant à l'engagement réel des investisseurs américains. Certains joueurs, et ex-joueurs, avaient déclaré n'avoir jamais rencontré une personne du groupe 777 Partners.
L'ère américain a été un véritable fiasco. Les promesses initiales de 777 Partners pour le Standard de Liège n'ont pas été tenues, laissant le club dans une situation précaire et les supporters désillusionnés.