Le Standard traverse une période difficile lors des Europe Playoffs, n'ayant toujours pas remporté de victoire en sept matchs. La défaite ce week-end contre Louvain (3-1) a déclenché la colère d'Ivan Leko, qui a réagi en retenant ses joueurs dans le vestiaire pendant 1h20 pour leur exprimer son mécontentement. Le plateau de La Tribune remet en question l'approche du coach croate.
Nordin Jbari a cité: “Leko, il a tout essayé, mais quand on essaie tout c’est qu’on n’a rien trouvé. Sa technique depuis des semaines, c’est de dire que c’est la faute de ses joueurs et pas la sienne. Ce qu’il veut montrer, c’est qu’il est en train de gérer un problème. Et ce problème, ce sont les joueurs, c’est leur faute. Leko a pratiquement le même bilan que Carl Hoefkens qui a été licencié parce qu’il y avait un problème. Il arrive pour résoudre ce problème. Et depuis qu’il est là, il fait des constatations, il pose des questions. Mais on savait que des choses n’allaient pas. Trouve des solutions ! Il est en train de mettre le feu, et la direction laisse faire ça. Il pète les plombs depuis un mois au moins."
De son côté, l’ancien Mauve, Nicolas Frutos a déclaré: L’attitude changeante de Leko témoigne d’une drôle de situation au Standard. Mais ce n’est pas la première saison et ce n’est pas qu’avec le groupe 777. Il y a des choses qui doivent être remises en question, au niveau de la direction surtout. Et il faut discuter avec l'entraîneur. Il y a un message qui est en train d’être envoyé aux supporters qui ouvre une porte d’inquiétude pour tout le monde."
Philippe Albert n’a pas compris pourquoi faire cela à ce moment de l’année: "Quelle que soit sa méthode, ça ne marche pas. Dans ce vestiaire, combien de joueurs seront présents à la reprise des entrainements mi-juin ? Donc c’est une réunion d’1h20 (à l’issue du match à Louvain, ndlr) qui n’aura servi à rien, puisque probablement que la moitié des joueurs ne sera plus là."
Et enfin, Frank Peterkenne a ajouté. "Moi ce qui me gêne, c’est de vouloir rendre la chose publique. Là, il sait que toute la presse attend, et il y a en plus des obligations contractuelles (de venir en conférence de presse). Il sait que ça a un impact qui va sortir du vestiaire, et c’est ça qui me gêne."