Au Standard, les playoffs débutent ce vendredi soir à Gand. Une phase de la saison qu'il va falloir mettre à profit pour prouver qu'on a redressé la barre.
Au moment de faire le bilan de la phase classique, Wilfried Kanga déclare d'ailleurs à Sudinfo : "On a eu trop de hauts et de bas. De bonnes choses mais surtout trop de mauvaises ce qui fait qu’on a stressé jusqu’à la fin. On a constamment vécu des montagnes russes, rien n’était stable chez nous, on n’était pas équilibré dans ce qu’on proposait."
"On a parfois fait n'importe quoi"
Un joueur qui avoue qu'il a vécu bien pire qu'au Standard dans sa carrière : "De mon côté, j’ai déjà vécu bien pire auparavant comme la descente avec le Hertha la saison dernière mais aussi des moments compliqués à Angers ou encore à Créteil pour ma première année en professionnel on a dû se battre pour se maintenir."
"Très tôt, j’ai appris à me battre. Tout ce vécu, je m’en sers aujourd’hui. Ça m’a forgé. Pour en revenir à cette saison, c’est sûr qu’à certains moments, c’était très énervant. Il y avait un mélange de frustration et de sentiments négatifs", dit-il.
Et quand on lui parle de la frustration d'avoir dû faire avec de longs ballons balancés vers l'avant, il dit : "Le mot est bien choisi. Car on avait les joueurs pour faire bien mieux mais malheureusement, on a parfois fait n’importe quoi et j’étais souvent esseulé ne recevant que des ballons compliqués durant plusieurs matchs de rang."
"C’est vrai que c’est chiant (sic) mais je ne pouvais pas lâcher, je devais me battre pour les autres. Mais je n’étais pas qu’un target man, je pouvais jouer en profondeur, en combinaisons. Qu’on minimise ma palette, ça m’a frustré", conclut Kanga.