Mehdi Bayat, l'administrateur délégué et principal actionnaire du Sporting de Charleroi, était l'invité de La Tribune lundi soir dans un studio de la RTBF.
Il a notamment été interrogé au sujet de Felice Mazzù, à propos d'une chronique de Christophe Franken dans La Dernière Heure - Les Sports où pour faire court, il était dit que l'entraîneur du Sporting était un "grand" coach pour les "petits" clubs, mais pas compétent pour diriger les "gros" du G5.
Le sujet a été disserté pendant une longue séquence de l'émission, sans que ne soit prononcé une seule fois le nom de l'Union Saint-Gilloise, le club (professionnel) où Mazzù a pourtant et de loin, obtenu les meilleurs résultats (vice-champion de Belgique grâce entre autres à quatre victoires contre Anderlecht).
“Felice a eu deux opportunités qu'il pouvait difficilement refuser", a commenté Bayat. "A Genk, qui était champion de Belgique et allait jouer la Ligue des Champions, il a débarqué dans un contexte extrêmement compliqué. À Anderlecht aussi, la situation était complexe après le départ de Vincent Kompany. Il n'a pas eu l'opportunité de prouver ses qualités."
SES QUALITÉS
"Ses principales qualités sont le leadership, le fait qu’il est capable de transcender un joueur et de prendre des décisions pour changer le cours d'un match. Aujourd'hui, Felice a les capacités pour aller dans n'importe quel grand club, n'importe où en Europe."
Felice Mazzù permet à certains joueurs d’exprimer leur meilleur football et a véritablement fédéré un groupe. au Sporting, actuellement neuvième à un point d’Anderlecht.
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