L'Union n'a jamais été en crise ! C'est Karel Geraerts, 41 ans, qui l'affirme, mais il n'y a pas vraiment de raisons objectives de le contredire. Son équipe devait en effet impérativement battre l'AS Eupen dimanche pour lui donner raison, et c'est ce qu'elle a fait (2-1). Sans trembler, malgré une bonne opposition des Germanophones.
"Un moment d'inattention a permis à l'Union de faire le break au moment où on prenait le dessus", déplorait le coach visiteur Edward Still, 32 ans, après la rencontre en conférence de presse.
"On savait qu'après les prolongations jeudi à l'Antwerp en coupe, et l'élimination, la fin de match serait à notre avantage. Mais à 2-0 il devenait beaucoup plus difficile de renverser la situation. Enfin c'est comme ça. Bravo à l'Union. C'est une magnifique équipe. Notre prochain match contre Ostende est évidement important, mais pas plus qu'un autre, ni même que celui de ce soir. On n'était pas venu ici au Parc Duden pour perdre..."
L'Union n'avait de son côté pas droit à l'erreur, sous peine d'entamer une semaine de vérité (l'Union Berlin jeudi, Genk dimanche) dans de mauvaises conditions mentales après quatre échecs consécutifs.
"Il n'y avait aucune raison de paniquer après les défaites contre le Standard (2-4) et à Westerlo (4-2)", estime toutefois Geraerts. "Parce que ces deux matches auraient pu et dû tourner tout autrement. Il n'était donc pas question de crise, et encore moins après la mésaventure en coupe à l'Antwerp, où notre plan avait pourtant parfaitement fonctionné. Mais c'est vrai qu'après un tel coup sur la tête, il fallait à tout prix enchaîner avec un résultat positif. Ce qui n'était pas évident car en football, le mental fait parfois davantage la différence, que les qualités individuelles et collectives d'une équipe. Ce n’était pas facile de tourner le bouton..."
"ON NE VA PAS SE PLAINDRE !"
Du très lourd attend maintenant l'Union: les huitièmes de finale aller et retour de l'Europa League contre l'Union Berlin ces deux prochains jeudis et entre-temps le déplacement à Genk, leader du championnat avec 8 points d'avance, dimanche (18h30).
"Le genre de match dont rêvent tous les joueurs", commente Geraerts. "On ne va donc certainement pas se plaindre de devoir les jouer.C'est un honneur d'affronter une équipe du top de la Bundesliga. On doit en être fier, et le noyau est suffisamment étoffé pour aborder ces trois défis. Même si la blessure au mollet de Teddy Teuma m'inquiète. Devoir quitter le terrain après une demi-heure n'est en effet jamais bon signe. Je suis cependant très satisfait des joueurs auxquels j'ai fait confiance (Simon Adingra a inscrit son 8e but, ndlr) au détriment d'autres. Mais en règle générale composer l'équipe ne me pose aucun problème. C'est facile...", conclut Geraerts.
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