Le groupe de travail sur le football belge a constaté trois gros problèmes

Le groupe de travail, qui s'est réuni la première fois le 31 mai, a remis les conclusions de ses discussions sur l'état du football belge. "Trois éléments majeurs ont émergé", a déclaré mercredi Chris Van Puyvelde, le directeur technique de l'URBSFA. Cette taskforce réunit des représentants de la Pro League, des entraîneurs de la fédération (URBSFA), des responsables de la formation des clubs et des membres des ailes amateurs Voetbal Vlaanderen et l'Association des clubs francophones de football (ACFF). Le groupe de travail souligne que de nombreux jeunes de 15 ans recherchent d'autres destinations. En Belgique, les jeunes ne peuvent signer un contrat pro qu'à 16 ans. "Lorsque les clubs belges veulent les enrôler, ils sont déjà partis. Sur ce point, la Belgique est le numéro un en Europe. Au sein du groupe de travail, nous avons examiné les mesures possibles. Nous devons lutter contre les agents, qui tournent autour de ces joueurs", a déclaré Van Puyvelde. Il y a également des changements en vue dans la formation et les séries des jeunes. Actuellement, les séries sont classées en fonction des licences. "La Pro League tient compte des infrastructures, de l'encadrement et du flux pour établir un classement. Et c'est sur base de cet index que les séries sont établies", explique Van Puyvelde. "Mais il n'y a pas de paramètre subjectif. Il devrait y avoir un contrôleur, qui discute de la vision de chaque club en parlant avec les formateurs, les dirigeants et même les parents des jeunes footballeurs. Cette personne vérifierait si l'équipe de jeunes répond pleinement aux exigences et, à partir de là, on accorderait la licence permettant de prendre part à la compétition". Selon le directeur technique, la Pro League a donné son aval au groupe de travail pour développer ce modèle. Le troisième problème concerne la base sur laquelle il faut construire un football moderne. "Nous devons transmettre cela beaucoup plus clairement à tous les clubs et aux équipes nationales. Au sein du groupe de travail, nous devons examiner qu'elle est la vision commune de tous les acteurs du football". Un groupe de travail distinct a mis l'accent sur un problème. "Ces groupes ont une composition très variée afin que tous les intérêts puissent être défendus", a conclu Van Puyvelde.