Pour les Diables Rouges, la confrontation avec la Croatie est une confrontation avec le couteau sous la gorge, mais en fait cela s'applique également pour l'adversaire. Si les Croates s'inclinent, il y a de fortes chances qu'ils quittent également le tournoi. C'est pourquoi l'entraîneur national Zlatko Dalic reste prudent.
Pour les deux équipes, le match de jeudi après-midi sera un match à suspens. "Si nous avions pu le choisir nous-mêmes, le match contre la Belgique n'aurait pas été le dernier match de notre poule, car c'est un match tout ou rien", a révélé honnêtement Dalic lors de sa conférence de presse.
"Et cela contre la deuxième meilleure équipe de football du monde", a-t-il fait référence au classement de la FIFA. "Nous n'aurons pas le droit de nous relâcher. Je sais que des histoires négatives sur la Belgique circulent dans les médias et je sais qu'elles n'ont pas été super jusqu'à présent, mais nous ne devons pas nous laisser endormir. La Belgique reste une équipe de haut niveau", a souligné Dalic, citant Kevin De Bruyne, Eden Hazard et Romelu Lukaku, entre autres, comme des joueurs de premier plan.