Sudpresse, qui affirmait le contraire dimanche sur son site internet (https://bit.ly/38K81TP), précise dans ses éditions de ce mardi que si les joueurs et le staff de Mouscron ont pu démarrer la semaine dans de meilleures conditions puisqu’ils ont perçu leur dernier salaire, c'est parce que Gérard Lopez en personne, et non le club de Lille, a mis la main au portefeuille.
Un communiqué du club qui ne nous est pas parvenu le confirmerait.
L’ex-président et propriétaire du LOSC aurait aussi apporté des garanties financières dans le dossier relatif à la demande de la licence, qui devait être rendu vendredi dernier au plus tard
Lille était tenu à verser un montant de quatre millions d’euros, dans le cadre d’un partenariat sportif signé par Gérard Lopez, l’actionnaire majoritaire mouscronnois, qui était également président des Dogues à cette époque.
Ils étaient destinés à payer les salaires mensuels des douze joueurs (90.000 euros par mois) et des membres du staff (Fernando Da Cruz et ses assistants) arrivés en provenance de Lille.
Mais les dirigeants hurlus entendent eux faire respecter les termes du contrat.
Lille fait aussi remarquer que tous ses joueurs prêtés ne jouent pas régulièrement en équipe première, à l'exception du gardien Hervé Koffi, du défenseur Saad Agouzoul et du milieu de terrain Jean Onana.
Ce qui modifie l'équilibre contractuel initial, selon le club nordiste.
D'autant que le paiement des joueurs prêtés à Mouscron et des membres du staff ne représentent qu'un total de 2,5 millions d'euros en douze mois. Il y aurait donc, selon le LOSC, un surplus d'au moins 1,5 million d'euros par rapport à laconvention.
Mais de son côté Mouscron attend au final que Lille remplisse ses obligations contractuelles", écrit en effet L'Equipe (https://bit.ly/38JuLn7).
La convention prévoyait le transfert d'un million d'euros. Sans oublier une dernière traite du même montant en avril, selon le pacte signé entre les deux clubs le 23 janvier 2020.
Un partenariat qui stipule que les Dogues versent annuellement un total de 4 millions d'euros.
Une convention qui sera sans aucun doute dénoncée dès cet été et qui n'a pas vocation à perdurer.
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