Que va-t-il se passer après la "cata" de mardi à Séville, où l'Allemagne de Joachim Löw a pris la tasse, 6-0 (mi-temps: 3-0) contre la Roja dans le Groupe 4 de la Ligue des Nations 1 ? Eh bien rien du tout, ou du moins pas grand chose, pour le moment. La fédé allemande (DFB) n'est pas La Gantoise...
Löw dispose d'un contrat courant jusqu'en 2022, au lendemain de la Coupe du monde.
Dans les minutes qui avaient suivi la défaite contre l'Espagne, la plus lourde depuis 1931, Oliver Bierhoff avait déjà affirmé son soutien au sélectionneur.
"La confiance est entièrement là, ce match n'y change rien", avait-il dit au micro de la chaîne publique ARD. "Cela va prendre du temps d'analyser ce qui s'est passé. D'une manière ou d'une autre, tout a mal tourné. J'espère qu'il s'agit d'un événement isolé..."
Il sera en tout cas désormais impossible de ne pas se (re)pencher sur les cas de Thomas Müller, Jerome Boateng, et Mats Hummels, évincés par le sélectionneur, dont les retours vont être plus que jamais réclamés à cors et à cris après la déroute en Andalousie.
Trois anciens champions du monde, Lothar Matthäus, Jürgen Klinsmann et Mesut Özil, l'ont d'ailleurs déjà fait..