C'est en leader que l'Antwerp se rend à Anderlecht, dimanche, pour le match au sommet de la 11e journée de Jupiler Pro League. Ca doit bien faire rigoler Pieter Gerkens, pestiféré au Sporting mais devenu un des pions essentiels du club anversois.
"Mon passage au Sporting était bizarre. On dirait que j'y ai eu plusieurs vies. La première saison a répondu à mes attentes, celles d'un joueur prometteur qui signe dans un grand club. On a disputé la Ligue des Champions et joué pour le titre jusqu'au bout, même si on a terminé troisièmes. Weiler voyait quelque chose en moi et, comme j'étais souvent avec Dendoncker, les autres me respectaient."
"Après, le club a été vendu et là, il y a eu un réel basculement. Dès le mois de janvier, on a senti que quelque chose était en train de changer. On avait besoin d’un nouvel attaquant mais Van Holsbeeck et Vanden Stock ne faisaient plus de transferts, Coucke pas encore. À partir de là, c’est devenu vraiment bizarre."