"Magico était meilleur que moi. Je viens de la planète Terre, il vient d'une autre galaxie !" Sortant de la bouche de ... Diego Maradona, pareil éloge au sujet du Salvadorien Magico Gonzalez, qui malgré une participation au Mondial 82 en Espagne, où il affronta notamment les Diables Rouges (0-1) - Eric Gerets s'en souvient sûrement - n'a jamais connu la gloire, ni évolué dans un grand club, n'est pas anodin.
Parce que même quasi inconnu, Magico Gonzalez serait donc le meilleur joueur du monde.
Maradona était en effet sincère, et pas sous une quelconque influence artificielle, lorsqu'il a prononcé ces propos.
La preuve c'est que Victor Esparrago, trois coupes du monde avec l'Uruguay à son actif, qui entraîna Jorge Alberto Gonzalez Barillas, de son patronyme complet, à... Cadix, en D2 espagnole, confirme.
"J'ai joué contre Pelé, Charlton, et Beckenbauer, j'ai vu Maradona de mes propres yeux. Gonzalez était le plus fort..."
Alors, que s'est-il passé ?
"Je ne suis pas un saint, j'aime la nuit", a expliqué l'intéressé lors de la cérémonie pour rebaptiser le stade national à son nom. "Je suis un irresponsable, un mauvais professionnel. Je le sais. Mais je n'aime pas considérer le football comme un boulot. Je joue juste pour m'amuser..."
Après sa "carrière" espagnole en Andalousie, et quelques tests volontairement bâclés à Barcelone et Bergame, entre autres, il rentra au Salvador sans le sou, mais aussi sans regret.
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