Il jouait ainsi au VfB Huls lorsque sa mort a été annoncée en janvier 2016 au Congo, son pays natal, où il voyageait sans papier, ni smartphone, ni argent, ni aucun document. Un éloge funèbre avait été publié dans le bulletin du club.
Sa femme avait produit un certificat de décès et une attestation des pompes funèbres pour toucher la prime d'assurance.
Il n'est pas encore établi à ce stade de l'enquête, selon Bild, si les documents sont des faux, ou s'ils ont été obtenus en soudoyant les fonctionnaires locaux.
La procureure générale d'Essen, Annette Milk, mène désormais des poursuites contre l'ex-femme anonyme de 39 ans, qui aurait un fils de dix ans. Elle aurait tout nié en bloc, affirmant même que lors de la mort de son mari, elle ignorait l'existence de cette police.
Le joueur s'était rendu en 2018 à à l'ambassade d'Allemagne à Kinshasa, pour rendre compte de sa situation, et démentir la nouvelle de son décès. Aucune charge n'a été portée contre lui par la justice.
Il a le droit de résider en Allemagne, où il avait obtenu le statut de réfugié en 2005, grâce à son statut de joueur de Schalke.