Samir Nasri ne joue plus beaucoup mais il est bien présent sur le terrain médiatique. Lundi, il s'est exprimé dans un live sur Instagram. Il est revenu sur ses déclarations polémiques concernant Didier Deschamps mais aussi sur la suspension de 18 mois qui lui avait été infligée en février 2018 suite à une injection de vitamines. Et ça explique pas mal de choses.
Nasri avait été traité en intraveineuse en décembre 2016 dans une clinique de Los Angeles: c'était du dopage. En février 2018, il était suspendu pour six mois puis pour 18 mois avec effet rétroactif, soit de juillet 2017 à janvier 2019/
"Je ne savais pas que je n'avais droit qu'à une injection de 50 ml toutes les six heures", dit-il. "J'étais malade, vraiment mort-vivant. Je devais rentrer à Séville, je n'étais pas chez moi, je ne connaissais pas les docteurs. Un d'entre eux m'a prescrit des vitamines et ils ont posté ça sur les réseaux sociaux. Une enquête a été ouverte, le médecin de Séville m'a appelé."
"Je n'avais plus envie de jouer. J'ai parlé aux avocats, l'UEFA a demandé le rapport et j'ai dit à la clinique de le donner. Il n'y a eu aucun produit dopant, aucun contrôle. J'ai été suspendu sur des spéculations."
"Je n'étais plus le même, je me demandais qui allait encore vouloir de moi. J'ai commencé à sortir, à avoir des pépins physiques. J'étais présent de corps mais pas d'esprit."