Jean-Philippe Mayence, l’avocat de Mogi Bayat, s'est exprimé devant les caméras lors du JT de 13 heures diffusé sur RTL. Voici ses propos.
"L’organisation criminelle est un peu une prévention qui chapeaute l’ensemble de ce dossier, mais qui, à mon sens, n’existera pas à l’analyse. Ce qui est important, c’est qu’il y a deux volets dans le dossier. Un à caractère financier où s’il s’agit d’un problème de facturation. Cela a donné lieu à une inculpation de blanchiment qui est totalement contestée. Car Monsieur Bayat a toujours facturé l’intégralité de ses commissions. Il y a aussi un autre volet qui est à la base du séisme que l’on connaît depuis quelques jours, c’est tout ce qui est relatif à la corruption passive et active. Et, à ce propos-là, Monsieur Bayat n’est pas du tout inquiété. Il n’a pas été interrogé ni inculpé. Mais, il devra répondre à des questions de blanchiment liées à de la facturation. Pour moi, le blanchiment ne peut pas être établi, car il faut qu’il y ait à la base une infraction et ce n’est pas le cas. Mais, c’est un débat ultérieur."
Avant de poursuivre: "Il est très difficile rendre justice à quatre heures du matin. Mon client a attendu pendant 44 heures avant d’être interrogé par le juge d’instruction qui a décidé de le mettre sous mandat d’arrêt. Pourquoi ? Si ce n’était pas un dossier aussi important au niveau médiatique, un mandat d’arrêt n’aurait jamais été décerné pour ce type de fait. Mais, Monsieur Bayat était une cible. Le nom avait été avancé et ce n’était pas une surprise. J’espère qu’il pourra obtenir sa liberté lors de la prochaine chambre du conseil. Mais, j’ai des doutes par rapport à cela."