René Vandereycken a toujours été un personnage particulier. Avare en interviews lorsqu'il était entraîneur, le voici qui accepte maintenant de ressortir de l'anonymat dans lequel les mauvais résultats obtenus avec l'équipe nationale l'ont plongé. Et comme toujours, il prend le contrepied de tout le monde, comme le prouve cet entretien accordé à Het Nieuwsblad.
"Contre la France, nous avons été bons mais pas suffisamment bons", dit-il. "J'avais dit avant le tournoi qu'il fallait prendre Benteke plutôt que Thorgan Hazard ou Januzaj. Dans ce match, il nous aurait été utile."
Jusque là, on peut encore le suivre. Après tout, chacun est un sélectionneur dans l'âme. Où on ne le comprend plus du tout, c'est quand il compre la prestation des Belges dans cette Coupe du monde.
"Troisième ou quatrième, ça ne change rien puisqu'il n'y a pas de podium. Nous sommes éliminés en demi-finale, c'est tout. C'est la même chose qu'en 1986 sauf que le groupe de l'époque était moins fort que celui-ci, dont tous les joueurs évoluent dans de grands clubs européens. Donc, le résultat obtenu en 1986 a plus de valeur."