Depuis que le Standard a arraché sa place en finale de la Coupe, on a beaucoup parlé de son succès d'il y a deux ans. Yannick Ferrera était à la tête des Rouches lors de cette victoire face au Club Bruges. Cela ne l'a pas empêché de voler dehors quelques semaines plus tard.
"Je n’entretiens aucune animosité vis-à-vis du Standard. La déception, mêlée d’un sentiment d’injustice, est désormais gommée", a affirmé Ferrera à La Meuse.
Le Standard finira-t-il par trouver sa stabilité et rester au sommet? "Les vraies grandes équipes, celles qui gagnent des titres, ne sont pas dans l’émotion. Quand celle-ci prend le dessus, il faut pouvoir accepter de vivre de hauts et de bas. Le Standard est dans ce processus-là, avec des pics de ferveur qui n’appartiennent qu’à lui et des moments de dépression qui n’appartiennent également qu’à lui."
"La réussite d’Anderlecht depuis des décennies ne s’explique pas autrement que par sa capacité à s’extraire du facteur émotionnel. Un grand club se gère de la même manière quand tout va bien comme lorsque tout va mal."