En Belgique, c'est décidé, la saison prochaine sera la dernière qui verra la formule avec playoffs être disputée.
Ensuite, ce sera un retour à un championnat avec une seule phase et dix-huit équipes. Une décision qui a déjà fait couler beaucoup d'encre et qui continuera d'en faire couler.
"Aucun intérêt pour l'avenir du football belge"
Du côté de Stephan Streker, on déplore le fait que la décision ait été prise en fonction de l'intérêt des clubs qui ont voté et non en fonction de l'intérêt plus global pour le football belge.
"Je suis un peu dégoûté. Autour de la table de la Pro League et des représentants des clubs, aucun n’a de l’intérêt pour l’avenir du football belge. Ils n’étaient pas là pour ça. Ils étaient là pour leur intérêt immédiat", a déclaré le consultant de la RTBF sur le plateau de 'La Tribune'.
"Tout le monde s'est acheté mutuellement"
"Tout le monde s’est acheté mutuellement pour arriver à cette réforme. Chacun d’eux est un peu rassuré pour les deux ou trois ans à venir. Ils se foutent de l’avenir du foot belge ! On parle de démocratie… Les clubs du G5 ont trois voix, le K11 deux voix et ceux de Challenger Pro League ont une voix. C’est une drôle de façon de concevoir la démocratie. Ils nous méprisent un peu, nous les pauvres autour de cette table", de conclure Streker.
De son côté, Cécile De Gernier note que les playoffs auront permis d'assister à du spectacle, même si la division des points par deux ne lui plaisait pas nécessairement : "On est aussi étonné de voir les différentes réactions. Est-ce que les playoffs ont apporté quelque chose ? On ne sait pas, mais on s’est bien amusé. Est-ce qu’un retour à l’ancienne formule va apporter quelque chose ? On ne sait pas. Avec la division des points, on sait que l’équité était moins respectée."