Ce dimanche après-midi à Bruges, le Standard a réussi l'exploit de s'imposer. Une rencontre qui aura été marquée par une exclusion polémique du côté des Blauw en Zwart.
À l'issue de la rencontre, Bart Verhaeghe était d'ailleurs furieux et il n'a pas hésité à le faire savoir à Lawrence Visser quand il l'a croisé dans les coursives du stade. "Tu as été horrible", a lancé l'homme fort brugeois au référé.
"Rien à redire"
La sortie du président avec laquelle Guillaume Gillet n'est pas du tout d'accord. Pour lui, la décision arbitrale était la bonne et le Club de Bruges n'a pas à se sentir lésé.
"Il n’y a pas de pénalty sur Tzolis. Il est peut-être légèrement touché mais il veut trop en rajouter et c’est ce que l’arbitre veut sanctionner. Le deuxième carton est logique. C’est un fait de match, mais Tzolis aurait très bien pu prendre rouge sur sa deuxième jaune. Et il n’y a rien à redire sur le pénalty de Joel Ordonez", d'analyser le consultat de la RTBF.
"Ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes"
De son côté, le journaliste de Het Nieuwsblad Pieter-Jan Calcoen abonde dans le même sens : "Bart Verhaeghe a été intimider l’arbitre alors qu’il a plutôt bien géré les moments chauds. J’étais d’ailleurs très étonné de voir de telles réactions côté brugeois. Ce n’est pas Lawrence Visser qui a fait perdre le match à Bruges. Ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes."
Pour Bruges, il va falloir passer autre chose et mettre la frustration d'avoir été battu par le Standard à domicile pour la première fois depuis 2013 de côté pour les trois dernières rencontres de phase classique. C'est à Gand que les Blauw en Zwart devront tourner la page samedi prochain.
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