Après des semaines d’agonie, le sort du KMSK Deinze semble désormais scellé. Mercredi, le tribunal se prononcera sur la faillite du club. Mais les auditions de mardi laissent peu de doute : la décision semble inéluctable.
Une descente aux enfers
La situation du club de Flandre orientale ne cesse de se dégrader depuis des mois. Pourtant, Deinze avait entamé la saison avec de grandes ambitions. Rapidement, des rumeurs persistantes sur des problèmes financiers ont émergé. Si les propriétaires asiatiques ont d’abord tenté de minimiser la crise, ils ont finalement reconnu l’ampleur des difficultés et coupé toute source de financement.
Une reprise illusoire
Début novembre, une lueur d’espoir avait semblé apparaître avec la reprise par le groupe luxembourgeois AAD Invest. Les nouveaux propriétaires avaient promu Céline Mawet au poste de CEO et assuré que les problèmes financiers seraient résolus. Ces promesses se sont révélées creuses.
AAD Invest, une organisation au fonctionnement opaque, a rapidement suscité des doutes sur ses capacités financières. Les salaires des joueurs et du personnel n’ont toujours pas été versés. Malgré les assurances des dirigeants sur un redressement imminent, les faits montrent une tout autre réalité.
Aucune dette régularisée
Mardi, l’affaire a été à nouveau examinée par le tribunal de l’entreprise de Gand. Bien qu’un délai de deux semaines ait été accordé pour régulariser les paiements en souffrance, aucune avancée n’a été constatée. "Nous avons donné à ce groupe d’investisseurs l’opportunité de tenir leurs promesses, mais ils ne l’ont pas fait. Aucun paiement n’a été reçu après la dernière audience," a déclaré le curateur Benny Goossens à Het Nieuwsblad.
Un verdict attendu mercredi
La situation confirme de plus en plus que AAD Invest n’était qu’un mirage. "Nous avons été naïfs de croire à leurs promesses," a admis Goossens. Les curateurs demandent désormais une décision rapide, car les dettes continuent de s’accumuler. Sauf surprise, le verdict définitif devrait tomber dès mercredi.