Michel Preud'homme est-il le candidat idéal pour remplacer Domenico Tedesco si ce dernier est démis de ses fonctions ?
Depuis que l'information de contacts entre Vincent Mannaert et le Liégeois ont filtré ce lundi, la question se pose. Sur le plateau de 'La Tribune', les consultants ont tenté de répondre à cette question.
Aller dans le même sens
La première à donner son avis, c'est l'ancienne Red Flame Cécile De Gernier, qui déclare : "Ce que je trouve intéressant c'est qu'il a travaillé avec Mannaert à Bruges et que ça a fonctionné. Il y a sans doute une connexion qui fait que ça peut avancer dans la même direction. C'est nécessaire, à la fédération, que le sélectionneur et les autres membres aillent dans le même sens. La question qui se pose est de savoir si c'est le bon moment, lui qui est à la retraite depuis quatre ans."
Pour Philippe Albert, il n'ya pas de doute, Preud'homme possède le profil idéal pour occuper le poste. "Quelqu'un qui a ramené le titre au Standard après vngt-cinq ans et à Bruges après onze ans, ça ne peut être qu'un bon chix. Travailler au niveau d'un club c'est journalier, avec l'équipe nationale il y a de l'espace donc ça pourrait lui plaire. Et si Michel se lance dans quelque chose, il le fera à 100%", dit-il.
"En 2016 c'était le bon moment"
De son côté, Marc Wilmots se demande pourquoi Preud'homme n'a pas été placé à la tête des Diables rouges en 2016 : "La question qui se pose est de savoir pourquoi il n'a pas rejoint l'équipe nationale en 2016. Quand ça s'est terminé avec moi, c'était le bon moment pour mettre Preud'homme. Il y avait des contacts avec Bruges, Bart Verhaeghe était président."
"Pourquoi ne l'ont-ils pas mis à ce moment-là ? C'est ce qu'il voulait faire, c'est sûr. Il a la fibre patriotique, tout le monde le sait et puis il parle les trois langues donc c'est parfait. Je pense qu'il a été très déçu qu'on ne lui donne pas le poste à ce moment-là", de conclure l'ancien sélectionneur.