Cette saison en Jupiler Pro League, il y a plusieurs joueurs qui se sont mis en avant. Parmi eux, il y en a un pour qui les choses ont été très vite.
Depuis plusieurs semaines on ne parle que de lui : Adriano Bertaccini. "J’avoue être surpris par la vitesse à laquelle tout s’enchaîne, vu qu’il y a un an et demi, je jouais encore en amateur. Là, je dois surtout rester calme et concentré car une saison, c’est long : faire comme d’habitude et ne rien lâcher", dit-il à la RTBF.
"Pas mon genre de m'enflammer"
Un joueur qui est déjà près d'avoit atteint l'objectif qu'il s'était fixé : "Mon objectif, c’est mettre 15 buts cette saison : si j’y arrive plus vite, je m’en fixerai un autre ! Mais ce n’est pas mon genre de m’enflammer et ma famille est là pour me garder les pieds sur terre."
"J’ai pris plus de temps pour arriver à ce niveau, mais le plus important c’est d’y être et d’y rester ! Je n’ai pas eu la même chance que les autres mais quand elle passe, il faut la saisir. À mon arrivée à Saint-Trond l’hiver passé, le coach Thorsten Fink m’a dit qu’avec mes qualités, une fois que je recevrais des minutes, je n’allais plus quitter l’équipe et que je deviendrais un joueur du top. Il m’a mis en confiance et il a eu raison ! Moi, perso, j’avais un peu mes doutes sur ma capacité à réussir", de dire Bertaccini.
"La différence est énorme"
Un joueur qui s'est rendu cmpte de la différence qui existe entre les niveaux inférieurs et l'élite : "En D1A, la différence est énorme. Tactiquement d’abord. Avant, je ne m’occupais que de marquer mon goal et le reste du temps, je marchais sur le terrain. Ici, les coachs demandent beaucoup plus de courses, offensives et défensives."
"Le ballon est toujours en mouvement, il faut être prêt. La vitesse du jeu est très élevée, et les défenseurs sont très propres, au duel et à la relance", analyse-t-il encore avant de revenir sur ses débuts.
Et Bertaccini de se souvenir : "J’ai livré mes premières minutes face à Jan Vertonghen et Toby Alderweireld : de sacrés défenseurs ! Mais mon coach de début de saison Christian Lattanzio m’a dit de ne pas faire de complexe : 'Si tu as peur de ton défenseur, tu vas te faire manger…’ Donc je ne me suis pas laissé faire malgré mon petit gabarit, mais après le match, j’ai parlé avec eux : sympa ! "