S'il est maintenu à son poste de sélectionneur, Domenico Tedesco est loin de faire l'unanimité. Aussi bien ses choix tactiques que sa communication sont critiqués.
Le match nul contre l'Italie n'est pas un mauvais résultat en soi mais sans l'exclusion de Lorenzo Pellegrini en fin de première mi-temps, il semble assez improbable qu'on ait pu voir la Belgique réaliser un bon résultat.
Promesses non tenues
Tedesco a évidemment été pointé du doigt pour le début de rencontre catastrophique de la Belgique. Selon Marc Degryse, l'Italo-Allemand ne tient tout simplement pas ses promesses, lui qui voulait voir son groupe développer son football, sans trop s'adapter à l'adversaire qu'il affrontait.
"Le sélectionneur national avait promis de ne pas s'adapter davantage à l'adversaire. Mais les qualités de ce groupe n'ont pas été mises en valeur contre l'Italie", explique l'ancien Diable rouge à Het Laatste Nieuws.
"Je ne comprends pas"
Pour Degryse, le plus inquiétant est peut-être de ne pas voir d'amélioration après l'Euro. "Il ne cesse de retomber dans les erreurs qu'il a commises lors de l'Euro. Sur le plan de la communication aussi d'ailleurs. La veille du match, il a dit qu'il fallait que les joueurs soient au bon endroit. Et puis il commence le match comme ça... Je ne comprends pas", déclare un Degryse dépité.
Selon lui, un gros souci est évidemment le manque d'efficacité des joueurs offensifs. "Ils doivent faire de meilleurs choix et être plus orientés vers le but. Des joueurs comme Openda, De Ketelaere et Lukebakio doivent se montrer davantage dans de telles situations", conclut Degryse.
Il y a un match contre la France lundi au stade Roi Baudouin pour tenter de montrer un autre visage, faute de quoi la pression se fera toujours plus grande sur le sélectionneur, qui devrait toutefois être maintenu à son poste, lui qui a prolongé jusqu'à la Coupe du Monde 2026.