Avec un match nul 1-1 contre Dender, Anderlecht n'a pas connu de répétition générale réussie pour la rencontre d'Europa League contre la Real Sociedad. En arrière-plan, les choses restent donc agitées au Lotto Park, où le conseil d'administration est à la recherche d'un nouvel entraîneur.
Pour Jesper Fredberg en particulier, il s'agit d'une tâche cruciale. Après le licenciement de son compatriote Brian Riemer, tout le monde s'accorde à dire qu'il n'a pas le droit à l'erreur. Reste à savoir dans quelle mesure Fredberg a la main pour pourvoir ce poste vacant. Il a été suggéré ici et là que ce n'est pas le CEO Sports mais le président Wouter Vandenhaute qui prendra la décision finale.
Fredberg en difficulté
Le président Vandenhaute est un homme d'affaires, et il a confié les clés du club sur le plan sportif à Fredberg. Au départ, cela semblait être une bonne chose, mais comme les Bruxellois ont manqué de peu le titre la saison dernière, il a également perdu du crédit.
La politique de transfert menée au cours de la dernière période estivale a laissé à désirer. Non seulement le bilan global sous son règne semble bien maigre, mais la façon dont Riemer a été mis à la porte fait également tache. De plus, Fredberg ne semble plus être en phase avec le conseil d'administration.
Après la fin du mercato, le propriétaire Marc Coucke et Fredberg lui-même ont tenu des propos contradictoires au sujet du budget disponible.
Rupture avec Vandenhaute ?
Le fait que l'enclave danoise de Neerpede se soit réduite avec le départ du coordinateur des jeunes Mikkel Hemmersam n'est pas de bon augure pour la position de Fredberg. Le fait que les fameuses oreillettes qu'il utilisait pour communiquer avec le banc aient disparu depuis un certain temps déjà suggère également que son pouvoir est en train de s'effriter.
Pour couronner le tout, Het Nieuwsblad a noté que, pour une fois, il n'était pas assis à côté de Vandenhaute samedi. Il s'agirait de raisons pratiques ou d'un désaccord avec le reste de la direction ? Enfin, David Hubert envisage de s'éloigner de la formation en 4-3-3, canonisée par Fredberg. Un autre signe avant-coureur ?