Mardi, une réunion du conseil d'administration est prévue au RSC Anderlecht. Des questions cruciales y seront sans doute posées au sujet de l'entraîneur Brian Riemer. Mais le patron sportif Jesper Fredberg devra lui aussi répondre de ses actes.
Le Danois travaille pour les Mauve et Blanc depuis près de deux ans. Au départ, il a été recruté comme bras droit du directeur général de l'époque, Peter Verbeke. Mais il n'a pas fallu longtemps à Fredberg pour prendre lui-même le pouvoir.
Ainsi, quelques semaines seulement après son arrivée, Verbeke a été licencié et Fredberg a été nommé CEO Sports. A ce titre, il a su séduire assez rapidement par son discours.
Son travail lors du Mercato d'été 2023 a également été remarqué. Fredberg a réussi à faire venir au Lotto Park des noms comme Kasper Schmeichel, Thorgan Hazard et Thomas Delaney. La sélection qu'il a formée s'est avérée capable de lutter pour le titre jusqu'à la dernière journée.
Un mercato d'été décevant
Les Anderlechtois voulaient logiquement poursuivre cette progression, et les attentes pour la dernière période de transfert étaient donc élevées. D'autant plus que Fredberg avait clairement annoncé qu'Anderlecht serait « agressif » au mercato.
Cependant, ces paroles se sont avérées creuses. Tout d'abord, il a fallu beaucoup de temps pour conclure les premières transactions. Ensuite, Fredberg a réussi à conclure quelques belles affaires, mais les supporters sont restés sur leur faim. Dans l'ensemble, le RSCA semble plus affaibli que renforcé par rapport à la fin de la saison dernière.
Pas de meneur de jeu, trop peu de ventes
Le président du RSCA est un homme d'action, et son poste commence à être mis sous pression. Des doutes seraient également apparus au sein du conseil d'administration. Selon Het Nieuwsblad, au moins deux choses lui sont reprochées.
Tout d'abord, l'absence d'un nouveau meneur de jeu, pour lequel un budget était prévu. Fredberg se serait-il trop concentré sur Christian Eriksen, sa cible de rêve ?
D'autre part, en interne, on se demande si le Danois en a fait assez sur le plan des départs. Par exemple, seul Zeno Debast a été vendu pour une somme importante. Les bons chiffres d'Anders Dreyer, par exemple, n'ont pas été rentabilisés, Francis Amuzu ou Yari Verschaeren auraient peut-être aussi rapporté une belle somme. Il appartient à Fredberg de trouver une explication acceptable.