À l'Union Saint-Gilloise, au-delà de la défaite contre le Cercle de Bruges ce dimanche, ce dont tout le monde parlait c'est de ce qui est en train de devenir l'affaire Burgess.
Suspendu le 1er avril dernier, le joueur de l'Union s'était vu infliger deux matchs de suspension effectifs. Après l'appel de son club, la sanction était descendue à une rencontre effective et une autre avec sursis. L'Anglais avait donc pris place en tribune ce dimanche.
Conversation inappropriée
Au coup de sifflet final, on apprenait que le parquet estimait la sanction trop légère et avait donc fait appel. Ce qui signifie que Burgess aurait pu jouer puisque l'appel était suspensif.
L'appel sera jugé ce mardi à 13h30 et on devrait donc savoir ce qu'il en est finalement. Il faudra voir ce qu'il en est de la communication à l'Union Saint-Gilloise. La notification serait arrivée ce dimanche à 15h08, en plein match contre le Cercle selon les Bruxellois.
De son côté, le CEO Philippe Bormans a été rappelé à l'ordre pour une tentative d'influence auprès de l'Union Belge, qui a toutefois déclaré ce lundi qu'elle n'entamerait pas de poursuites.
Suite à la situation ubuesque, Bormans avait pris contact avec le procureur fédéral, une conversation qui n'a pas té divulguée mais qui est qualifiée "d'inappropriée" pas Ebe Verhaegen.
Pour l'Union belge, Verhaegen a rapporté la situation pour garantir "l'impartialité du parquet fédéral", mais celle-ci ne nécessitait pas de poursuite. "Le procureur fédéral a signalé un contact inapproprié de la part du CEO de l'Union", a déclaré l'URBSFA auprès de Belga. "En signalant cela, l'impartialité du parquet fédéral est assurée", a-t-elle conclu.