Ce jeudi soir en Conference League, Ronny Deila et ses hommes se sont qualifiés pour les quarts de finale de la compétition.
À l'issue de la rencontre, c'est un coach qui en avait gros que l'on a retrouvé. Et il n'a pas hésité à le faire savoir : "La presse cherche le sang et monte les gens les uns contre les autres pour trouver la cause des mauvais résultats. C’est ce qu’il faut éviter à tout prix", a-t-il d'abord lancé.
"La presse cherche le sang"
Et le Norvégien de poursuivre son monologue : "C’était une tempête de merde. Mais je dois en rire. Parce que tout ce qui est écrit est forcément vrai… Je lis des articles de presse alors que personne n’a été interviewé. Je lis ensuite ce que j’ai dit dans le vestiaire dimanche après la victoire contre l’OHL, que j’étais content."
Deila en voulait à ceux qui considéraient que son positivisme après la victoire contre OHL était excessif : "Quand je lis ce genre de choses, je suis obligé de rire. J’étais en colère après la défaite à Molde à cause de ce contre-but en fin de match. Deux jours et demi plus tard, nous devions gagner. Je ne suis effectivement pas revenu dans le vestiaire en disant que tout allait mal. Ce n’est pas en poussant les gens la tête la première dans le ravin qu’on les rend meilleurs. Si c’est le cas, vous ne connaissez rien au football. Je l’admets : nous ne jouons pas de manière fantastique. Mais des choses positives sont perceptibles et nous devons construire sur cette base."