À Anderlecht, une nouvelle génération de talents prometteurs est en train d'émerger. Parmi celle-ci, on retrouve un joueur qui aurait pu porter le maillot rouche.
Si tout a commencé à Charleroi, Théo Leoni n'a pas mis longtemps à être approché par d'autres équipes belges plus huppées. Si les Liégeois proposaient au jeune joueur de les rejoindre, il ne voulait pas en entendre parler. Pour lui les choses étaient claires, c'était à Anderlecht qu'il voulait aller.
"Le joueur que les supporters du parc Astrid allaient adorer"
Ce qu'il fit à l'âge de 11 ans, acceptant de devenir le numéro 10 de la génération 2000 de Neerpede. Les Mauves venaient alors de perdre Remco Evenepoel pour les raisons que l'on connait.
Et si les choses se passent très bien actuellement, il y a eu des moments de doute. "Je me suis permise de lui demander s’il avait un plan B mais j’ai rapidement compris que j’avais commis une énorme erreur. Il m’a répondu que si même moi je ne croyais pas en lui, c’était la fin de tout. Pour Théo, c’était réussir au RSCA ou rien d’autre", explique sa mère Isable à Sudinfo.
"Dès les premiers entretiens, Jean Kindermans nous a dit que le chemin serait long mais que Théo avait tout pour devenir le joueur que les supporters du parc Astrid allaient adorer. Le fait qu’il accepte de laisser Théo à l’école près de la maison a fini de nous convaincre", explique son père Michaël.
Face à la proposition d'Anderlecht, qui avait pas mal d'arguments en main - comme le fait que Neerpede était alors flambant neuf - Didier Beugnies, le directeur technique de Charleroi, ne put rien faire. Et c'est dès le weekend suivant que Théo Leoni remporta avec les Mauves le titre de meilleur joueur lors d’un tournoi en Allemagne auquel participait notamment le Bayern Munich.