Le wekend dernier, l'arbitrage a de nouveau été au centre de toutes les conversations. Notamment lors du match entre Anderlecht et Gand.
Alors que les Buffalos pensaient avoir égalisé, le but de Julien de Sart était annulé par le VAR. Une intervention qui causait la polémique au coup de sifflet final avec des avis tranchés sur la question.
"Le but aurait dû être validé"
Bertrand Layec, chef de l'arbitrage, est revenu sur cette polémique. "Le premier travail du VAR est d’analyser si l’arbitre avait le focus sur la situation de jeu qui est ensuite sanctionnée. Sur les images, on voit que Nicolas Laforge est concentré sur l’ensemble des joueurs et n’a pas cette vision sur sa droite. Il ne peut donc pas voir ce duel entre l’attaquant de La Gantoise et le défenseur d’Anderlecht", a-t-il expliqué à DAZN.
Le rôlé du VAR est très clair dans ce genre de situation : "Le VAR doit alors lui demander s’il a vu la phase. Si ce n’est pas le cas, cette phase de jeu peut rentrer dans ce qu’on appelle les 'incidents manqués'. À ce moment, le protocole du VAR est très clair : il permet à l’arbitre d’aller voir les images."
Et Layec de poursuivre : "Le VAR doit ensuite faire une deuxième analyse : est-ce que ce duel est quelque chose de clair et évident et est-ce que le fait de ne pas siffler de coup franc est une erreur claire et évidente ? Il y a alors un débat car on peut considérer que le défenseur fait une forme d’obstruction et que l’attaquant utilise ses bras pour forcer le passage."
"L’analyse de la situation et le feeling du jeu nous font dire que l’intervention du VAR n’était pas attendue à partir du moment où on est dans un duel en un contre un. Laisser le jeu vivre aurait été la meilleure décision. Le but aurait donc dû être validé", conclut Layec.