À Anderlecht, le début de saison a été bon avec une deuxième place au classement et une qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de Belgique.
Parmi les éléments qui expliquent la réussite du Sporting en ce moment, beaucoup pointent la campagne de recrutement du club. Un recrutement qui a été confié à Jesper Fredberg.
L'été dernier, il avait entamé la campagne de recrutements assez tard par rapport à d'autres clubs. Mais il avait ensuite rapidement inversé la tendance et avait même réalisé de gros coups dans les derniers jours.
Coup de maitre de Fredberg
Ce qui lui a permis de mettre la main sur des joueurs importants, c'est le fait qu'il dispose de moyens fnanciers plus importants que Peter Verbeke, qui avait été critiqué pour certains choix.
Et en Belgique, d'autres décideurs qui réalisent habituellement de belles opérations sur le marché des transferts n'ont pas eu la même chance.
Bart Verhaeghe au Club de Bruges et Dimitri De Condé à Genk ont parfois été moins chanceux dans les joueurs qu'ils ont sélectionné pour renforcer le groupe.
Mais ils ont aussi parfois réussi des coups qu'Anderlecht aurait voulu réussir. Ce fut le cas avec Tolu, qui a été approché par Anderlecht déjà à l'été 2020, quand Verbeke gérait les transferts.
En janvier de cette année, le Sporting est revenu à la charge pour un joueur qui correspondait au profil recherché : fort physiquement, grand, doté d'un sens du but.
Et s'il a passé des tests à Anderlecht, c'est finalement à Genk que le joueur, dont l'agent n'est autre que Didier Frenay, a signé pour quatre ans et demi.
Si le jeu d'échec des agents a amené Tolu à Genk, Fredberg a finalement su rebondir et obtenir Slimani l'année dernière et Dolberg cette saison pour le même prix que ce que le Nigérian a coûté à Genk. Au final, le dirigeant mauve s'en sort donc plus que bien alors que côté limbourgeois, on ne peut pas en dire autant.