L'Antwerp a rêvé une mi-temps, coup de génie de Conceiçao

L'Antwerp avait théoriquement l'occasion de revenir à la hauteur du Shakhtar Donetsk, battu 2-1 à Barcelone en début de soirée, mercredi dans le Groupe H de la Ligue des Champions.

À condition de battre le FC Porto de l'ancien ancien capitaine du Standard Sergio Conceiçao au Bosuil, pour le compte de la 3e journée.

Les champions de Belgique y ont cru pendant une mi-temps (1-0), mais le rêve s'est écroulé après le repos (1-4).

Mandela Keita, touché au genou samedi passé à Charleroi (3-2), manquait comme prévu à l'appel.

Ce qui faisait le bonheur du Nigérian Alhassan Yusuf, associé à Arthur Vermeeren et au Néerlandais Jurgen Ekkelenkamp dans l'entrejeu.

Et c'est précisément... Yusuf qui a ouvert le score sur un assist de Vincent Janssen à la 37e minute.

Un deuxième coup dur allait priver les Portugais de leur latéral gauche brésilien Wendell, incertain avant le match, victime d'une rechute, et remplacé à la 44e minute par son compatriote Francisco Evanilson (un attaquant !).

Evanilson, trois fois !

Cela semblait étonnant, alors qu'il s'agissait en réalité d'un coup de génie de Conceiçao.

C'est en effet précisément le Brésilien qui remit les deux équipes à égalité dès la reprise, après un assaut sur Vermeeren qui permit à Galeno de s'emparer du ballon, qu'il céda à Mehdi Taremi, lequel servit idéalement Evanilson (1-1, 46e).

Tout le monde avait alors en tête le dramatique scénario du match précédent contre le Shakhtar Donetsk (de 2-0 à 2-3) et effectivement, Porto se retrouva aux commandes de la partie huit minutes plus tard, après un bel effort de Joao Mario qui se joua de Jelle Bataille sur le flanc droit, avant de permettre au Canadien Stephen Eustaquio de conclure hors de portée de Jean Butez (1-2, 54e).

La transversale empêcha Toby Alderweireld d'égaliser de la tête sur un centre de Michel Balikwisha à la 63e minute.

Mais c'est encore le gardien anversois Jean Butez qui allait devoir s'incliner... deux fois (1-3, 69e, 1-4, 84e) face à ce diable d'Evanilson, qui paracheva son oeuvre d'un lob imparable après un duel perdu par Alderweireld contre l'Iranien Taremi.

L'homme du match ? Evanilson, sans surprise !